
Politique européenne: Se plaindre ou agir, il faut choisir
Quand la politique est grippée, au tour des citoyen·nes de jouer

Le grand enjeu européen


L'éléphant dans la pièce
L'UDC domine notre débat sur l'Europe depuis 30 ans. La Suisse nage toujours dans ses eaux empoisonnées. Le dossier européen ressemble désormais à un éléphant dans un magasin de porcelaine. Tout le monde en parle, mais personne ne sait comment s’y prendre. Nous en avons assez : la Suisse a enfin besoin de clarté sur sa place en Europe. Nous allons aborder le grand enjeu européen !
280'000 étudiant·es suisses sont devenu·es des pions du jeu politique. Nous demandons des fondements solides pour la coopération européenne.
L'initiative populaire a été créée pour les cas où le Conseil fédéral et le Parlement sont bloqués ou ne tiennent pas compte de l'avis du peuple. Le peuple doit se battre pour une politique européenne qui assure notre avenir !
Nous, professionnel·les de la culture, attendons depuis des années de pouvoir à nouveau collaborer plus étroitement avec nos collègues européen·nes. L'initiative sur l’Europe jette les bases pour des relations stables.

Le peuple doit se prononcer
Heureusement, il existe en Suisse un instrument, l'initiative populaire, qui permet à la société civile de prendre elle-même les choses en main. Avec notre initiative sur l'Europe, nous rendons anticonstitutionnel le refus actuel de se pencher sur le dossier européen. Nous donnons au Conseil fédéral le mandat de garantir les libertés acquises par les accords bilatéraux et de retrouver sa capacité d'action dans le domaine de la politique européenne.
Les problèmes ne disparaissent pas par eux-même. Le 30 août, nous présenterons l'initiative sur l’Europe - une voie concrète pour sortir du marasme actuel et assurer notre avenir.

Nous avons besoin de vous pour résoudre le grand enjeu européen ! Inscrivez-vous dès maintenant et restez au courant.



L’Initiative sur l’Europe permet de :
Notre initiative sur l'Europe inscrit enfin l'Europe dans notre Constitution. Elle affirme que la Suisse souhaite être partie prenante de la construction européenne et reconnaît les apports du projet européen à la paix, à la liberté, à la démocratie, au développement durable et à la protection des droits humains. Elle pose les jalons d'une coopération économique et culturelle renforcée avec l'Europe.
L'initiative sur l'Europe permet de sortir de l'impasse au niveau de la Berne fédérale et vient en aide au Conseil fédéral qui n'a ni objectif ni projet. Elle définit les objectifs fondamentaux de la politique européenne de la Suisse : retrouver sa capacité d'action et garantir les libertés acquises grâce aux accords bilatéraux. Elle donne au Conseil fédéral un mandat contraignant pour atteindre ces objectifs. Le refus de travailler en matière de politique européenne devient donc anticonstitutionnel. La manière dont le Conseil fédéral atteint ces objectifs est par contre laissée à son appréciation. L'initiative sur l’Europe n'exige ni une adhésion à l'UE ni une adhésion à l'EEE.
L'initiative sur l'Europe veut préserver les libertés européennes (voyager, vivre, se former et travailler) que les accords bilatéraux nous ont garanties. Ces accords sont en danger et seront bientôt sans valeur, car, comme un ordinateur trop ancien, ils ne peuvent plus être mis à jour. Le Conseil fédéral doit veiller à ce que les mises à jour des accords bilatéraux redeviennent possibles.
L'initiative sur l'Europe oblige le Conseil fédéral à retrouver sa capacité à agir en matière de politique européenne. L'objectif est que la Suisse puisse actualiser les accords existants avec l'UE et en conclure de nouveaux. Dans un monde globalisé, nous ne pouvons relever bon nombre des grands défis qu'en collaboration avec des États partageant les mêmes valeurs. Cette coopération a besoin d’une base contractuelle.
L'initiative sur l'Europe oblige le Conseil fédéral à négocier un (ou plusieurs) accords avec l'UE et à le soumettre au Parlement. Les questions institutionnelles, notamment la participation de la Suisse à l'élaboration du droit et les voies de règlement des différends, doivent y être clarifiées. L'initiative sur l'Europe définit l'objectif, mais laisse au Conseil fédéral le soin de choisir la voie à suivre pour y parvenir. Il dispose ainsi de la marge de manœuvre nécessaire dans la négociation des accords.
Si les ouvertures de la politique européenne devaient entraîner des distorsions sur le marché du travail ou dans d'autres domaines, l'initiative sur l’Europe prévoit des mesures compensatoires. Le principe "à travail égal, conditions égales pour un travail exercé au même endroit" doit s'appliquer aussi bien dans l'UE qu'en Suisse.

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Le débat a été empoisonné par l'UDC depuis 30 ans. Aujourd'hui, le sujet est devenu si toxique que ni le Conseil fédéral ni les partis gouvernementaux n'osent se positionner clairement en faveur d'une intégration réellement européenne.
Les intérêts propres et particuliers dominent la politique européenne de la Suisse. Le Conseil fédéral et le Parlement nous ont conduits sans but précis dans une impasse en matière de politique européenne.
Dans l'une des plus grandes crises de notre époque, la Suisse risque de se retrouver isolée - avec des conséquences négatives, notamment sur l'emploi, la recherche et l'approvisionnement énergétique. L'initiative sur l'Europe est la bonne réponse.

La solution parlementaire
Nous demandons au Conseil des États de soutenir l'élaboration d'une loi sur l'Europe en septembre. Car l'initiative sur l'Europe n'est pas un but en soi : l'objectif est de redonner à la Suisse sa capacité d'action en matière de politique européenne. Nous soutenons tous les projets qui permettent d'atteindre plus rapidement cet objectif par une autre voie. L'initiative sur l'Europe se situe dans une relation de complémentarité et non de concurrence avec une solution parlementaire.
